BARI (Italie), 13 juin — Les dirigeants du G7 se sont mis d’accord aujourd’hui lors d’un sommet en Italie sur un nouveau prêt de 50 milliards de dollars à l’Ukraine utilisant les bénéfices provenant des avoirs russes gelés, a déclaré un responsable américain.
« Nous avons un accord politique aux plus hauts niveaux pour cet accord », a déclaré un haut responsable de l’administration Biden sous couvert d’anonymat.
« Et ce sont 50 milliards de dollars qui seront engagés cette année en faveur de l’Ukraine. »
Le président américain Joe Biden et les dirigeants italien, britannique, français, allemand, canadien et japonais ont entamé jeudi deux jours de pourparlers dans les Pouilles, dans le sud de l’Italie.
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Le soutien croissant à l’Ukraine déchirée par la guerre était en tête de l’ordre du jour, le président Volodymyr Zelensky rejoignant les dirigeants du G7 pour une session extraordinaire jeudi.
L’UE a accepté plus tôt cette année d’utiliser les bénéfices provenant des intérêts sur les actifs de la banque centrale russe gelés par ses alliés occidentaux après l’invasion de son voisin par Moscou en février 2022 pour aider Kiev.
Mais l’idée au G7 est d’utiliser cet argent pour fournir une aide plus importante et plus rapide grâce à un prêt initial massif.
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Le prêt serait finalement remboursé avec les bénéfices futurs – même s’il existe un risque que le flux de financement se tarisse si les avoirs sont dégelés, par exemple en cas d’accord de paix.
Le responsable a déclaré que les États-Unis étaient prêts à fournir la totalité des 50 milliards de dollars, mais a déclaré que leur contribution pourrait être « considérablement inférieure » car il s’agirait d’une initiative partagée.
« Nous ne serons pas les seuls prêteurs. Il s’agira d’un syndicat de prêt. Nous allons partager le risque, car nous avons un engagement commun pour y parvenir », a déclaré le responsable.
Mais il n’a pas précisé dans quelle mesure ni même si les autres pays du G7 apporteraient leur contribution.
“Je ne vais pas parler au nom des autres délégations, je veux dire, c’est vraiment à elles de dire si elles vont contribuer au prêt”, a-t-il déclaré.
Mais il a ajouté que la déclaration finale convenue par les dirigeants des Pouilles parlerait de « prêts pluriels ».
« Je peux vous assurer que les États-Unis ne seront pas le seul prêteur du syndicat », a déclaré le responsable. -AFP