Le G7 envisage un plan de financement pour l’Ukraine lors du sommet en Italie


MOYEN-ORIENT, CHINE

Le sommet intervient à un moment de troubles mondiaux extraordinaires.

Outre le conflit en Ukraine, qui en est à sa troisième année, le conflit Hamas-Israël fait rage et les tensions économiques s’accentuent entre la Chine et les pays occidentaux.

De nombreux pays du G7 sont également en proie à des changements politiques. Tout le monde dans les Pouilles sait que ce pourrait être le dernier sommet du G7 de Biden s’il perd face à Donald Trump aux élections américaines de novembre.

Le Britannique Rishi Sunak devrait être évincé lors des élections du 4 juillet, tandis que le Français Macron et l’Allemand Olaf Scholz sont tous deux sous pression après la victoire de l’extrême droite aux élections européennes du week-end dernier.

Le sommet du G7 s’ouvre jeudi matin par une courte séance sur l’Afrique, le développement et le changement climatique, avant de se tourner vers le Moyen-Orient.

Les dirigeants ont déjà annoncé leur soutien à un accord de trêve à Gaza décrit par Biden, qui verrait également la libération des otages pris lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Le roi Abdallah II de Jordanie, fervent partisan de la cause palestinienne dont le pays a signé un traité de paix avec Israël il y a 30 ans, fait partie d’une douzaine d’invités non membres du G7 également présents, mais qui ne participent pas aux séances de travail.

Parmi eux figurent le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président des Émirats arabes unis Cheikh Mohamed ben Zayed et l’Indien Narendra Modi.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva – dont le pays assure cette année la présidence tournante du G20 – ainsi que l’Argentin Javier Milei et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres prévoient également d’être présents.

Tous les invités sont invités à un dîner le vendredi soir au complexe hôtelier de luxe Borgo Egnazia, construit dans le style d’un village traditionnel.

Avec une sécurité extrêmement renforcée, le lieu est éloigné des manifestants et des journalistes, le centre des médias étant situé à environ 60 kilomètres de là, à Bari.

Un autre sujet clé dans les Pouilles, qui sera discuté vendredi, concernera les inquiétudes concernant la soi-disant « surcapacité industrielle » de la Chine, en particulier dans les secteurs de l’énergie verte et des technologies tels que les panneaux solaires et les véhicules électriques.

Les États-Unis, l’Union européenne et le Japon ont tous exprimé leur inquiétude quant au fait que les généreuses subventions de Pékin entraînent un afflux de produits bon marché sur le marché mondial, menaçant les entreprises occidentales.



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