Les premiers incendies de forêt provoquent des évacuations au Canada


MONTRÉAL, le 13 mai — Des milliers de personnes ont fui leur domicile hier dans l’ouest du Canada alors que des centaines d’incendies de forêt se déclarant plus tôt que d’habitude laissent présager une saison des incendies difficile.

La petite ville de Fort Nelson, dans la province de la Colombie-Britannique, faisait partie des zones menacées par les flammes.

“Les incendies sont vraiment tout autour de nous, de l’ouest au nord-est”, a déclaré à l’AFP le maire Rob Fraser, en appelant les centaines de personnes restées sur place à quitter la ville.

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Un incendie couvrant une superficie de 2 500 hectares brûlait à 3,5 kilomètres à l’ouest de Fort Nelson. Près de 3 500 personnes ont été évacuées vendredi soir.

Le temps plus frais pendant la nuit a contribué à ralentir la progression de l’incendie, mais des vents forts se sont levés plus tard dans l’après-midi, ce qui pourrait attiser les flammes, a déclaré Fraser.

La ville subit le niveau de sécheresse le plus élevé sur une échelle de cinq niveaux, a-t-il ajouté, et « cela rend extrêmement difficile, vous savez, d’essayer de contrôler ces incendies de forêt là-bas ».

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Dans la province voisine de l’Alberta, 43 incendies brûlaient, dont un à 15 kilomètres de la ville de Fort McMurray, obligeant les gens à se préparer à d’éventuelles évacuations.

La ville est située dans une zone forestière connue pour la production de pétrole à partir des sables bitumineux.

En 2016, il a été touché par un incendie qui a entraîné l’évacuation de 90 000 personnes, lors d’une catastrophe majeure qui a vu 2 500 bâtiments détruits et des milliards de dollars de dégâts.

Des ordres d’évacuation ont également été émis ce week-end dans de petites villes de l’Alberta et de la province du Manitoba, tandis que la fumée des incendies de forêt s’est propagée sur une grande partie de l’ouest du Canada, réduisant considérablement la qualité de l’air, a indiqué le gouvernement fédéral.

La semaine dernière, le gouvernement a publié une mise à jour indiquant que des températures plus élevées que la normale au cours des prochains mois ainsi que des conditions de sécheresse augmenteront le risque d’incendies de forêt – et leur intensité.

L’année dernière, les incendies de forêt ont été les pires jamais enregistrés au Canada, avec des flammes brûlant d’un océan à l’autre et carbonisant plus de 15 millions d’hectares de terres. Huit pompiers sont morts et 230 000 personnes ont été évacuées. -AFP



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