L’excuse d’un touriste britannique pris en flagrant délit de gravure d’un nom sur un mur ancien | Monde | Actualités


Un touriste britannique de 37 ans risque de lourdes amendes après avoir été surpris en train de graver les initiales de sa famille sur un mur du site antique de Pompéi, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en Italie.

L’homme, dont le nom n’a pas été dévoilé, a été appréhendé par le personnel alors qu’il profanait la Maison des Vestales, une importante résidence historique autrefois utilisée par les fonctionnaires de la cour impériale.

Les actes de vandalisme comprenaient les initiales « JW », « LMW » et « MW », censées correspondre aux noms de ses filles, ainsi que la date « 7 août 2024 » et le mot « Mylaw » gravés sur le mur.

L’incident a été signalé au parquet de Torre Annunziata et l’homme est désormais confronté à de graves conséquences juridiques.

Pompéi, située au sud de Naples, est réputée pour ses ruines remarquablement préservées, qui ont été ensevelies sous les cendres volcaniques suite à l’éruption du Vésuve en 79 après JC.

Le site attire chaque année des millions de touristes, attirés par sa riche importance historique et les vestiges bien préservés de la vie romaine antique.

Le touriste britannique aurait présenté ses excuses aux autorités locales, expliquant qu’il souhaitait laisser une trace durable de la visite de sa famille dans les célèbres ruines.

Toutefois, ses actions pourraient entraîner d’importantes sanctions financières, l’Italie ayant récemment adopté des lois plus strictes pour protéger son patrimoine culturel.

En janvier, le ministère italien de la Culture a introduit des amendes plus sévères pour les personnes surprises en train d’endommager ou de dégrader des sites historiques.

Les pénalités varient désormais de 15 000 à 60 000 € (13 000 à 51 000 £), en fonction de l’étendue des dégâts et des coûts nécessaires au nettoyage et à la remise en état du site.

Si le touriste refuse de payer ces amendes, il risque une peine d’emprisonnement.



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