La guerre à Gaza a commencé après l’attaque sans précédent du Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre, qui a fait 1.194 morts, pour la plupart des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.
Les militants ont également capturé 251 otages. Parmi eux, 116 restent à Gaza, même si l’armée affirme que 41 sont morts.
L’offensive de représailles d’Israël a tué au moins 37 296 personnes à Gaza, également pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du territoire dirigé par le Hamas.
Les craintes que la guerre ne déborde sur un conflit plus large au Moyen-Orient ont été ravivées ces derniers jours par une escalade de la violence entre Israël et le groupe militant libanais Hezbollah, allié du Hamas.
Le Hezbollah a déclaré que les frappes intenses menées depuis mercredi étaient des représailles à l’assassinat par Israël de l’un de ses commandants.
Les forces israéliennes ont répondu par des bombardements, a indiqué l’armée, annonçant également des frappes aériennes sur les infrastructures du Hezbollah de l’autre côté de la frontière.
Les deux hauts responsables de l’ONU au Liban ont appelé toutes les parties au cessez-le-feu. “Le danger d’erreurs de calcul conduisant à un conflit soudain et plus large est très réel”, ont-ils déclaré dans un communiqué commun.