Le G7 approuvera une aide de 50 milliards de dollars à l’Ukraine malgré les différends – médias – RT World News


Les puissances occidentales ne sont pas d’accord sur la question de savoir qui doit assumer les risques liés à l’exploitation des actifs russes, ont rapporté plusieurs médias.

Les dirigeants du G7 ont l’intention de soutenir un projet américain visant à fournir 50 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine au moyen d’un prêt accordé sur les avoirs russes gelés, avant de finaliser certaines parties controversées du plan, selon les médias.

L’idée de Washington est d’utiliser les bénéfices futurs provenant des actifs russes saisis pour payer les intérêts du prêt proposé. Les dirigeants du club des nations du G7 approuveront en principe cet arrangement lors du sommet de cette semaine dans les Pouilles, en Italie, selon des médias tels que Bloomberg, l’Agence France-Presse (AFP) et Politico.

Des désaccords subsistent quant à savoir qui supportera les risques du prêt si les puissances occidentales perdent le contrôle des actifs russes.

“Si les avoirs russes ne sont pas gelés ou si le produit des actifs russes ne suffit pas à financer le prêt, alors nous devrons réfléchir à la manière de partager la charge”, a déclaré à l’AFP un responsable de l’Elysée.

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La plupart des avoirs gelés, d’une valeur d’environ 300 milliards de dollars, sont garés dans l’UE. Moscou a déclaré qu’elle considérerait toute tentative de les exploiter comme un vol et qu’elle riposterait. Les responsables américains souhaiteraient apparemment que les Européens supportent le fardeau si le plan tourne mal.

” Ce que Washington propose, c’est : ” Nous [the US] empruntez, l’Europe prend tous les risques, vous [Europe] payer les intérêts, et nous [the US] utiliser l’argent pour un fonds américano-ukrainien », a déclaré un haut diplomate européen à Politico. “Nous sommes peut-être stupides, mais nous ne sommes pas si stupides.”

Les États-Unis auraient fait valoir que tout accord qui ferait peser l’obligation de payer sur les épaules de Washington devrait être ratifié par le Congrès et pourrait y rester bloqué.

Les Européens craignent également que si l’argent est alloué par les États-Unis directement ou par l’intermédiaire d’une institution financière internationale contrôlée par Washington, comme la Banque mondiale, il ira principalement aux entreprises américaines et non européennes, a indiqué le média.

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Les détails controversés du plan financier pourraient prendre des mois à négocier, selon des initiés. Les dirigeants occidentaux espèrent parvenir à un accord final avant l’élection présidentielle américaine de début novembre. Les responsables craignent qu’une éventuelle victoire de Donald Trump ne fasse dérailler l’ensemble du projet.



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