L’UE se rapproche d’une guerre commerciale avec la Chine avec une hausse des droits de douane | Monde | Nouvelles


Une guerre commerciale entre Bruxelles et Pékin se prépare alors que l’Union européenne a décidé mercredi d’augmenter les droits de douane sur les véhicules électriques (VE) chinois.

Les importations de véhicules électriques fabriqués en Chine vers le bloc, y compris de marques occidentales ayant des usines dans ce pays asiatique, ont grimpé en flèche ces dernières années.

Mais Bruxelles estime que les constructeurs automobiles chinois, dont BYD et SAIC, augmentent leur part de marché et sous-cotent les prix des marques automobiles européennes grâce aux subventions qu’ils reçoivent de Pékin.

Les tarifs prévus verront les constructeurs automobiles chinois confrontés à des droits supplémentaires compris entre 17,4 pour cent et 38,1 pour cent, selon l’entreprise.

Cette hausse s’ajoutera aux droits de douane existants de l’UE de 10 pour cent, portant les droits globaux les plus élevés à près de 50 pour cent.

Le nouveau taux entrera en vigueur à titre provisoire le 4 juillet, à moins que Pékin et Bruxelles ne parviennent à régler leur différend et à trouver un accord pour éviter une guerre commerciale.

La décision de la Commission fait suite à une enquête lancée en octobre par la Commission sur le soutien public apporté par le gouvernement chinois aux constructeurs de véhicules électriques du pays.

La Commission a déclaré que son enquête avait provisoirement conclu que l’industrie des véhicules électriques en Chine “bénéficie de subventions injustes, qui entraînent une menace de préjudice économique”.

Une enquête similaire est menée par l’UE sur les sociétés chinoises d’éoliennes et les fournisseurs de panneaux solaires.

Le ministère chinois du Commerce n’a pas tardé à réagir à l’annonce de la Commission et à s’en prendre aux droits de douane, accusant le bloc de « créer et d’intensifier les tensions commerciales ».

De même, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a qualifié l’enquête de la Commission de « protectionnisme typique », ajoutant que Pékin « prendrait toutes les mesures nécessaires pour protéger nos droits et intérêts légitimes ».



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