La Pologne dévoile un nouveau rideau de fer de 2 milliards de livres sterling alors que les craintes de la Troisième Guerre mondiale éclatent | Monde | Nouvelles


La Pologne a dévoilé ses plans pour une ligne de fossés antichar, de bunkers et de champs de mines le long de ses frontières avec la Biélorussie et la Russie.

Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, avait précédemment annoncé une vague ligne défensive de 2 milliards de livres sterling pour rendre le flanc oriental de l’OTAN « infranchissable pour un ennemi potentiel ».

Cependant, lundi, des visualisations publiées montrent un réseau de 434 milles de « hérissons » antichars en béton (poutres d’angle métalliques qui se logent sous le véhicule), de palissades et de barrières en acier. Cela serait intégré aux travaux de terrassement comprenant des bunkers, des tranchées et des pièges à chars le long de la frontière. Les mines terrestres ne seraient posées que si la guerre semble imminente.

“Le plan de dissuasion et de défense ‘Bouclier de l’Est’ est la plus grande opération visant à renforcer la frontière orientale de la Pologne, le flanc oriental de l’OTAN, depuis 1945”, a déclaré Władysław Kosiniak-Kamysz, ministre polonais de la Défense, aux journalistes. “Ce sera une combinaison de conditions de terrain, de fortifications et de technologies modernes.”

Le Bouclier Est – surnommé « ligne Tusk » par les médias polonais – est destiné à dissuader toute attaque russe. Les plans seraient réalisés en collaboration avec l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie.

Le ministre de la Défense a ajouté que le gouvernement chercherait également à obtenir un financement européen pour le mur frontalier. Les travaux devraient débuter cette année, pour une date d’achèvement fixée à 2028.

La défense sera distincte du mur frontalier construit pour dissuader les migrants de tenter de traverser la frontière depuis la Biélorussie, avec laquelle la Pologne partage une frontière de 170 milles.

Tusk a qualifié le mouvement de milliers de migrants et de réfugiés souhaitant passer vers l’Europe – dont la majorité vient du Moyen-Orient – ​​de « guerre hybride de migration », facilitée par Alexandre Loukachenko, le président de la Biélorussie.

La Pologne partage également une frontière de 130 milles avec l’enclave russe de Kaliningrad, qui a été placée sous administration soviétique dans le cadre de l’accord de Potsdam de 1945, puis est devenue territoire russe après l’effondrement de l’Union.

“Ce ne sont pas des réfugiés, ce sont de moins en moins de migrants, de familles, de pauvres qui ont besoin d’aide”, a soutenu M. Tusk. “Dans 80 pour cent des cas, il s’agit de groupes organisés d’hommes, âgés de 18 à 30 ans, très agressifs.”



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